Il était une fois... Le Mas de La Baou

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Il était une fois... Le Mas de La Baou

D'où vient son nom?

D'où vient son nom?

Il est typiquement provençal: en Provence, un "mas" désigne une ferme. Et une "baou" (ou "bau"), en provençal, c'est une falaise, un rocher. Le Mas de La Baou porte bien son nom, puisqu'il est construit sur une petite falaise bordant le ruisseau L'Encrême qui entoure la propriété.

A Céreste, carrefour routier, cette grosse ferme aux allures fortifiées, un peu à l'écart du village, devait jouer un rôle précis.

Ses bases semblent très anciennes, sans doute médiévales. Il devait pré-exister au petit pont qui le jouxte, puisque celui-ci est construit de telle façon que la route puisse contourner les bâtiments. Il est possible qu'il ait servi de point de péage ou de lieu de quarantaine aux voyageurs approchant du village.

La restauration du mas

La restauration du mas

Elle date de 2009, et a nécessité un an et demi de travaux. L'ensemble de la ferme, qui était abandonné et très dégradé, a été restauré avec comme objectif la valorisation de ce bel exemple d'architecture rurale traditionnelle.

A la demande des propriétaires, les artisans de Céreste et des environs se sont donc efforcés de respecter scrupuleusement l'architecture et les matériaux anciens, et de travailler dans l'optique de l'écoconstruction et l'écocitoyenneté.

Le bâtiment rénové bénéficie du label de la Fondation du Patrimoine.

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Des traces du passé

Une aire de battage, d'étonnantes pierres percées...

Dans la bergerie (aujourd'hui habitation des propriétaires) de curieuses pierres percées attirent le regard: ce sont des canalisations du château de Céreste, astucieusement réemployées au moment de la destruction du château, pour permettre de fixer dans les murs les clôtures des étables!
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Une grande aire de battage, "caladée" à l'ancienne, a été dégagée sur le plateau

La Baou vue par les peintres

La Baou avant restauration

La Baou apres restauration

Une renaissance... A rebirth... Un renacimiento...

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3 ans de travaux plus tard...
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L’ancienne bergerie était une vaste salle voûtée de 200m2, aux piliers impressionnants, pouvant abriter 200 brebis: une architecture typique des grosses bergeries de pierres du Luberon. Restaurée avec un enduit traditionnel à la chaux, elle constitue maintenant un lieu de vie d’une qualité exceptionnelle.

Nous n’avons rien changé à l’architecture d’ensemble de ce gros mas provençal de 650 m2, abandonné depuis 30 ans. Six bâtiments imbriqués les uns dans les autres, construits au fil des années par les générations de paysans ayant vécu sur ces terres.

Plusieurs piliers portent des signatures gravées: témoignages émouvants du travail des lointains bâtisseurs des bâtiments.

A tous ces anonymes qui, à mains nues, ont su construire cet inimitable ensemble architectural, nous disons merci.

et son petit pont

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Juste derrière le mas, le petit "pont de la Baou" est aussi appelé localement « le pont romain ».
En réalité, il n'est pas romain!

Il a été construit en 1740 (d’après les archives), mais classé monument historique comme "pont romain" en 1862.
Cette erreur vient du fait que la "Via Domitia" romaine passait tout près d'ici. Le vrai pont romain, dont il ne reste que le bas des piles, est à quelques centaines de mètres, enfoui sous terre par les archéologues, pour le protéger.
Notre joli petit "Pont de La Baou" quant à lui, permet, depuis des siècles, aux pèlerins qui arpentent le chemin de Compostelle, de franchir le ruisseau l'Encrème.

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Le temps à Céreste

  
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